Les puits de Provence

Le puits a longtemps été la seule source d’approvisionnement en eau avec les sources et les rivières. Les premiers puits apparaissent à la période du Néolithique avec l’agriculture et la sédentarisation de l’être humain. Au Moyen-âge, certains puits étaient utilisés pour l’alimentation en eau et d’autres, abandonnés pour insuffisance de production, pour jeter les ordures et les cadavres d’animaux. Étant souvent liés à un même nappe souterraine, ils ont favorisé l’expansion de diverses épidémies.

L’eau de puits sert à tout. Pendant des siècles, certaines communes n’ont eu recours qu’à cette ressource. En ville, le puits est couvert et le plus souvent assez discret puisque placé à l’endroit de la veine d’eau : autant au milieu d’une place qu’au fond d’une cour ou au tournant d’une ruelle. Certains sont même accessibles de l’intérieur des bâtisses publiques ou des maisons. Les puits bien visibles sont ceux de la campagne : placés en bordure des parcelles, ils se signalent par leur structure hors sol qui s’ouvre dans le sens de la pente. Leurs formes et leurs dimensions sont standardisées et leurs abords agrémentés de niches, de vasques, d’abreuvoirs, de banquettes et de plantations de fleurs (lilas, roses), d’arbustes (laurier sauce), d’arbres à ombrage et à fruits (chêne, tilleul, amandier, cerisier).

 

 

 

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